Qu’il s’agisse de sa résidence principale ou d’un investissement, acheter un appartement ne doit pas se faire à la légère. Pour mettre toutes les chances de votre côté et réussir votre acquisition immobilière, voici ce sur quoi vous ne devez surtout pas faire l’impasse.

L’emplacement

Tous les agents immobiliers vous le diront : avant d’acheter un appartement, il faut déjà penser à sa revente. Sa localisation est l’un des critères qui impacte le plus la valeur d’un logement. Il convient donc d’y porter une attention toute particulière. À quelques centaines de mètres près, les écarts de prix pourront être très importants. Y a-t-il des commerces et des écoles à proximité de l’appartement ? Est-il bien desservi (trains, métro, bus, RER) ? En l’absence de place de parking, peut-on se garer facilement ? Le quartier est-il bien fréquenté ? Autant de questions auxquelles il vous faudra obtenir des réponses avant de vous engager. Quitte à jouer les détectives en interrogeant les voisins et les commerçants du quartier…

Les caractéristiques du bien

Scrutez le moindre recoin de ce qui sera peut-être votre logement pour les 10, 20 ou 30 prochaines années… Attardez-vous sur les parties communes de l’immeuble et demandez si des travaux sont prévus. Renseignez-vous également sur :
  • la superficie du bien (n’ayez pas peur de la vérifier, mètre en main)
  • l'exposition (orienté nord, il sera plus difficile à chauffer)
  • l'isolation
  • le chauffage
  • l’état de la plomberie
  • l’installation électrique

Traquez taches et/ou fissures sur les murs ou les plafonds. Effectuez plusieurs visites à différents moments de la journée. Enfin, n’hésitez pas à vous faire accompagner par un professionnel du bâtiment qui vous renseignera sur le coût d’éventuels travaux.

Le coût d’acquisition et les dépenses ultérieures

Le nerf de la guerre, c’est l’argent. Au prix de vente de l’appartement viendront s’ajouter :
  • la taxe foncière (répartie entre vendeur et acquéreur au prorata du temps passé dans l’appartement)
  • la taxe d’habitation (à la charge de l’occupant du logement au 1er janvier de l’année de la vente)
  • les charges de copropriété (leur répartition se fait généralement au prorata)
  • les travaux votés par la copropriété (s’ils ont été décidés avant la signature du compromis de vente, ils restent à la charge du vendeur)
  • la commission de l’agence immobilière et les frais de notaire
Seul un notaire pourra chiffrer précisément le montant des frais d’acquisition. Enfin, n’hésitez à demander au précédent propriétaire quelle était sa consommation en électricité, en eau, etc.