Séparation pratique et/ou esthétique, la clôture est l’un des aspects les plus importants de l’aménagement extérieur d’une maison. Découvrez des conseils sur les matériaux à choisir, les frais à envisager et les règles de voisinage à respecter.

Installation : quel matériau choisir ?

En matière de clôture, tout est possible ! Comment faire votre choix parmi la multitude d’options ? En vous basant sur trois critères : le budget, vos goûts, et l’usage. Ainsi, le béton est intéressant pour sa solidité, mais peut nécessiter l’intervention d’un professionnel, là où le grillage est facile à poser, mais protège peu. De son côté, le bois se veut écologique et esthétique, alors que le PVC, plus simple à monter, se salit facilement et est assez fragile. Quant à la pierre, elle est noble mais coûteuse, plus que l’aluminium, qui présente par ailleurs l’avantage d’être recyclable et solide lui aussi.

Réparation et entretien : combien ça coûte ?

Les tarifs en matière d’entretien et de réparation de clôture dépendent de plusieurs facteurs : le type de clôture, le matériau, la hauteur, et aussi l’étendue des dégâts ! De manière logique, si vous le faites régulièrement et avez un usage dit « normal » de votre clôture, le coût sera moins élevé que si vous ne vous penchez dessus que tous les vingt ans ou que vous avez roulé dedans en voiture ! Ainsi, un simple remplacement de poteaux ne devrait coûter que quelques dizaines d’euros, alors que le rebouchage de fissures ou le traitement du bois pour en éliminer la pourriture peuvent dépasser les 200 ou 300 euros.

Voisinage : comment ça marche ?

La réglementation est assez stricte en matière de séparation de terrain, et d’autant plus lorsqu’il s’agit d’une clôture commune. En principe, les frais de construction et de réparation doivent être partagés, vous devez donc informer votre voisin de votre intention de faire bâtir ce genre de séparation et vous mettre d’accord sur l’emplacement, le coût, et l’entreprise à contacter si vous faîtes appel à un professionnel. Mais qu’en est-il s’il s’oppose à cette installation ou refuse de participer aux frais ? Vous devez alors commencer par lui adresser une lettre en recommandé avec accusé de réception puis, en l’absence de réponse positive, saisir le tribunal d’instance.